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Paroikia (Παροικιά) – Moni Christou (Mονή Χριστού) – Pounta (Πούντα) – Alyki (Αλυκή)

Cette balade offrira à nos visiteurs l’occasion de passer une journée bien remplie, occupée à faire un tour inoubliable consistant en des bains de mer sur des plages à la rare beauté, surtout au moment du coucher du soleil, tout en se livrant à des loisirs correspondant fort bien aux goûts des grands comme des petits.
Vous laisserez Paroikia derrière vous et prendrez la direction du sud en montant vers l’intérieur de l’île, pour arriver sur une hauteur où est bâti le couvent du « Christ de la Forêt » (μοναστήρι του Χριστού του Δάσους – monastiri tou Christou tou Dasous). La distance à parcourir n’est que de 4,5 kilomètres. Le chemin communal en terre qui y mène est viabilisé. Sa dernière section avant d’arriver en haut est même recouverte de ciment. Comme solution de remplacement, vous pourrez bien entendu emprunter un autre itinéraire passant par la route côtière goudronnée, mais la distance s’avère quand même plus longue de quelques kilomètres.

La section la plus longue de cet itinéraire passe par la plaine côtière, parmi les champs cultivés et les habitations rurales dispersées. Sur les cinq cents derniers mètres, la route grimpe pour déboucher sur le versant où est bâti le couvent du Christ de la Forêt. Ce dernier est habité par des religieuses orthodoxes. Il date du XVIIème siècle et il est rattaché à l’Église aux Cent Portes de Paros (Ναός της Εκατονταπυλιανής – Naos tis Ekatontapylianis). Ce couvent est voué à Saint Arsène (Άγιος Αρσένιος – Agios Arsenios – Saint patron orthodoxe de Paros), dont il contient les reliques, car il est également rattaché à l’église éponyme de Paros, inaugurée en 2002. Cela vaut d’ailleurs la peine de visiter son église, accessible depuis la cour extérieure du couvent. Il s’agit d’une impressionnante basilique, avec une coupole et deux clochers, tandis que vous ne manquerez pas de remarquer les trois arches d’entrée depuis son parvis. Si vous le souhaitez, souvenez-vous donc de l’existence du Saint Couvent du Christ de la Forêt, dédié à Saint Arsène, les 31 janvier et 18 août de chaque année. En effet, à chacune de ces dates se tient une fête votive orthodoxe, où bien sûr les fidèles sont recueillis en grande dévotion, ainsi qu’il sied à un tel lieu sacré.

Vous laisserez le couvent pour descendre par le ruban d’asphalte de la route, en direction de l’ouest vers la mer, dans laquelle vous ne tarderez pas à vous baigner à proximité de l’une ou l’autre des plus belles plages de l’île, d’où il est possible d’assister au superbe coucher de soleil dans la mer Égée. Sur cet itinéraire, la plage la plus proche de Paroikia est celle de Parasporos (Παρασπόρος), une grande étendue de sable fin à la beauté sauvage. Il s’agit d’une plage aménagée, avec transats, parasols et beach-bar en période estivale, où bon nombre de tamaris, plantés un peu partout, vous offriront leur ombre, si vous avez eu la chance de dénicher quelques places.

Les deux plages sablonneuses suivantes en direction du sud sont celles situées à Agia Eirini (Αγία Ειρήνη – Sainte Irène). Elles font face aux côtes septentrionales d’Antiparos. La première est plus petite que la seconde et vous y trouverez facilement de l’ombre, grâce à ses tamaris. Ses eaux sont fort calmes, très rarement agitées, car elle est orientée vers le sud-ouest.
L’accès aux eaux de la plage peut être toutefois parfois malaisé, car dès que l’on y pénètre, l’on trouve des galets et des algues. Il existe cependant à l’extrémité de cette plage un coin avec du sable au fond de l’eau. Cette première petite plage se trouve en fait presque en face de la seconde, plus grande, que vous remarquerez en raison de son aspect exotique, puisqu’y ont été plantés des palmiers devenus grands. Ces derniers sortent véritablement du sable, où poussent aussi de grands tamaris, tout près de l’eau qui s’offre à vous pour des plongeons et autres jeux aquatiques que pourront pratiquer grands et petits. Cette plage d’Agia Eirini est bien aménagée, sans que l’affluence des touristes n’y soit particulièrement soutenue. Il existe à son extrémité nord une petite jetée à laquelle l’on peut amarrer un navire de faibles dimensions.

De manière générale, la côte occidentale de l’île où sont situées ces plages a vu le tourisme s’y développer fortement au cours de ces dernières années. C’est pourquoi vous y trouverez des possibilités d’hébergement (hôtels et chambres à louer) en nombre suffisant, pour vous permettre de profiter de la vue vers le couchant et vers Antiparos. Il n’en demeure pas moins que de petites anses bien cachées, aux eaux limpides et propres, et à l’ombre généreuse assurée par les tamaris, vous donneront l’occasion de vous baigner loin du brouhaha des plages plus fréquentées.

En poursuivant votre route vers le sud depuis Agia Eirini, vous arriverez précisément à Pounta (Πούντα) pour ainsi dire les pieds dans l’eau, pour apercevoir en période estivale les nombreux amateurs de sports nautiques. Ce port permet de rallier Antiparos depuis Paros.

En fait, les étendues sablonneuses se trouvent dans une zone située plus au sud où il n’y a aucune construction en dur, hormis une jolie chapelle de campagne dédiée à Saint Nicolas (Άγιος Νικόλαος – Agios Nikolaos). Nous nous trouvons en un point où le visiteur peut discerner au fond de la mer, près du rivage donc à faible profondeur, des sillons pratiqués dans le sable dans les temps antiques. Ils résultent des efforts des équipages de l’époque pour échouer volontairement et temporairement leurs navires sur la grève, pour y décharger leurs marchandises.

Au fur et à mesure que nous approchons d’Alyki (Αλυκή), destination finale de notre balade, les grandes plages sablonneuses se font plus nombreuses. Pour atteindre celles qui sont pratiquement vierges, il faudra suivre un trajet passant très près de l’aéroport de Paros.

Notre petit périple terrestre sur la côte occidentale de Paros trouve son aboutissement à Alyki, toponyme signifiant « saline » en grec, puisqu’autrefois plusieurs marais salants s’étendaient tout à côté de cette localité. Il s’agit d’un village de pêcheurs fort pittoresque, idéal pour passer des vacances en famille. Son joli petit port, doté de tavernes et d’une plage dénommée Piso Alyki (Πίσω Αλυκή), constitue un charmant décor, avec ses galets tout blancs, ses tamaris et ses eaux claires. Il existe d’autres plages pour vous baigner dans cette localité, hormis celle de Piso Alyki. Il s’agit des quatre petites anses de Farangkas (Φάραγκας) aux eaux calmes.

Ici vous trouverez de nombreuses possibilités d’hébergement et des tavernes, des bars, des jeux d’enfants, des terrains de sports, ainsi que le Musée d’ethnographie cycladique M. Skiadas (Μουσείο Κυκλαδικής Λαογραφίας του Μ. Σκιαδά – Mouseio Kykladikis Laografias tou M. Skiada). À une distance d’à peine trois kilomètres d’Alyki, l’on visitera le lieu-dit tout aussi pittoresque d’Agkairia (Αγκαιριά), que l’on peut rejoindre même à pied en passant par les ruelles étroites entre les habitations d’Alyki.

Trois fêtes votives orthodoxes de Paros ont lieu chaque année à Alyki au cours de l’été : la première, le 24 juin, en l’honneur de Saint-Jean Clédon ; la deuxième, le 06 août, fête du Sauveur ; et la troisième, le 14 septembre, fête de la Croix Glorieuse

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