Les Monuments de Paros
Les sites archéologiques de Paros présentent un grand intérêt non seulement pour les visiteurs occasionnels, mais aussi pour ceux qui font des recherches historiques soit par le biais des textes antiques, soit par l’intermédiaire des découvertes archéologiques. Nous vous proposons sans réserves de visiter les monuments et de remonter les millénaires à travers l’histoire de l’île.
Les principaux monuments de Paroikia sont l’église des Cent Portes au centre de la ville, la Forteresse vénitienne de Paroikia, le Délion sur une colline au nord de Paroikia, le cimetière antique, très proche du port de Paroikia et dont l’usage s’étend, en termes chronologiques, entre le VIIIème siècle avant J.C. et le IIème siècle après J.C., le site sacré antique de Kounados (ο Κούναδος), sur la route reliant Paroikia à Naousa, les lieux sacrés de l’Asclépion et de l’Oracle d’Apollon, au sud de Paroikia, l’Hérôon en mémoire du poète Archilochos, près d’Elitas, les antiques carrière des marbre à Marathi, à une distance de 5 km en dehors de Paroikia, et de nombreux autres sites.
De même, il existe une foultitude de monuments dans la zone au sens large autour de Naousa, comme : la Forteresse vénitienne de Naousa, de nos jours à moitié immergée et fermant le port de la petite ville par le nord, la tour ronde de Palaiopyrgos, datant de l’époque hellénistique, Saint-Jean Detis ou Agios Ioannis Detis (ruines encore visibles de bâtiments rectangulaires datant du VIIIème siècle avant J.C., Chalasmata (ruines d’une construction en pierre dans laquelle a été trouvée une épigraphie votive où est mentionnée Déméter Fructifère), Kargadoura (fondations de bâtiments), l’île d’Oikonomou (ruines de bâtiments), l’île de Filizi (ruines de bâtiments antiques), Leivadera (ruines de bâtiments) et Koukounaries (ruines d’une acropole mycénienne).
Il existe enfin des monuments à Saint-Myron (Agios Myronas), après Alyki. Il s’agit de ruines encore visibles de bâtiments du troisième millénaire avant J.C., mais ce site n’a pas encore été fouillé, et aussi à Marmara, à l’est de Marpissa, il existe un temple dorique dont les tambours des colonnes doriques en marbre sont conservés. Citons aussi le temple d’Artémis à Aspro Chorio, où a été découvert le socle, couvert d’inscriptions, d’une statue dédiée à la déesse Artémis.